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Session 1 – Réseaux de la diaspora : des données à l'engagement

Date De L'événement Avec Fuseau Horaire
- Europe/Dublin
Type D'événement
Conférence
Agenda

Vue d’ensemble

Les questions fondamentales au sujet des diasporas, que ce soit pour les pays d’origine ou les pays de résidence afin de former un engagement stratégique et segmente des diasporas sont les suivantes : qui sont les membres de la diaspora ? ou sont-ils et qu’est-ce qu’ils font ? Ce n’est qu’en étant capable de répondre à ces questions que les stratégies engagement peuvent avoir l’espoir engager le bon public à travers votre diaspora. Le point de départ pour le succès d’un engagement de diaspora sont donc les données.

Générer des données pour l’engagement des diasporas a traditionnellement été basée sur des outils méthodologiques comme la cartographie, le profilage et la consultation. Cependant, avec l’apparition de l’évolution de la technologie, de nouvelles capacités dans des domaines tels que le big data. Trouver un équilibre entre ces outils qui permettent aux différents points d’accès de votre diaspora de partager leur donnée est un facteur clé pour leur succès. Tant pour générer des données mais aussi pour comprendre comment l’appliquer aux stratégies d’engagements dans tous les segments de votre diaspora.

La réalité actuelle est que le plus souvent, personne ne possède les trois réponses. Pourtant, différentes entités, organisations et groupes détiennent chacun une partie de l’information. En ce sens, les diasporas apparaissent comme des patchworks : un groupe large et divers de réseaux s’adressant à différents publics ayant des intérêts et besoins différents. En prenant cela en compte, les liens entre les données et la mise en réseau de l’engagement durable des diasporas sont clairs.

Réseaux de diasporas : une stratégie pour passer des données a l’engagement

Lorsqu’il s’agit de construire un engagement efficace des diasporas par le biais des données et des réseaux, le processus doit être stratégique et intentionnel. Cela commence par les étapes progressives pour la collecte des données, le traitement et l’application. Ces étapes impliquent des considérations institutionnelles et une mise en application complexe. Par exemple, identifier les acteurs appropries pour que les données soient demandées à la diaspora reste une question centrale.  En effet, les gouvernements ont souvent eu des difficultés à accroître la réactivité des diasporas. Il est donc important de réfléchir aux acteurs nécessaires pour la création, le traitement et l’application des données pour l’engagement. Il ne faut également jamais oublier que de passer des donnes a l’engagement repose essentiellement sur l’écoute de votre diaspora.

Il ne faut pas s’attendre à ce que les gouvernements s’en sortent seuls. Encore une fois, la participation du réseau devient très importante. En effet, c’est à travers ces réseaux que les grand enjeux sociétaux et économiques peuvent être efficacement adressés dans non seulement les pays d’origine mais aussi dans les pays de résidence. Les réseaux permettent aussi d’accéder à des pools de ressources, talent et connaissances qui peuvent influencer les politiques, le commerce et les enjeux sociétaux. Adopter d’une approche en réseau des données aligne les ressources, le talent et la connaissance pour ainsi créer des interventions entre les données qui permettent l’engagement des diasporas.

L’opportunité de construire un engagement des diasporas plus fort et efficace existe désormais. Pour cela, il est nécessaire de renforcer les capacités d’organisation des diasporas existantes, apporter un soutien stratégique à l’infrastructure construisant les connaissances et identifier les nouvelles opportunités. Il est aussi nécessaire que les gouvernements jouent divers rôles pour implémenter et faciliter le passage des données à l’engagement.

La portée de la session

Cette session va se concentrer sur les défis auxquels font face les pays lorsqu’ils développent des données et des réseaux au sujet des diasporas. Un outil permettant de cartographier les diasporas sera présentée pour aider à établir une approche systématique mais aussi flexible pour générer des données des diasporas dans des contextes différents. Ceci soulignera l’importance de comprendre les besoins, motivations, attentes et limites auxquels les diasporas font face lorsqu’elles s’engagent dans des initiatives de développement. Le pouvoir des réseaux de diasporas durables reste essentiel pour soutenir ces outils systématiques et agiles.

Cette session s’intéressera aussi à l’importance des réseaux dans le développement du « capital diasporique » que l’OIM considère comme étant un capital culturel, économique, politique et social. La session explorera le rôle des groupes de diaspora, ce qui les fait réussir ou au contraire échouer et présentera aussi un processus de quatre étapes pour passer des données à l’engagement.

Voici quelques questions qui seront abordées :

• Comment rassembler des données d’une manière systématique qui assure que les politiques sont basées sur des preuves et reconnaissent les diasporas comme des acteurs du développement ? Qui sont les partenaire clés pour que le gouvernement atteigne cet objectif, compte tenu de l’importance d’adopter de nouveaux outils comme le big data ?

• Comment traiter et appliquer les données des diasporas pour prioriser les domaines d’engagement ?

• Quel est le rôle du gouvernement dans la collaboration avec les diasporas, exécutant ou facilitateur, ou les deux ?

• Avec quels groupes est-il le plus important de travailler avec dans la diaspora, ceux qui réussissent ou ceux qui sont vulnérables, ou les deux ?

• Comment construire des capacités organisationnelles et opérationnelles dans les organisations diasporiques pour assurer qu’elles contribuent à la collecte de données et créent de l’engagement de la diaspora comme une formation entre pairs au sein des organisations de diasporas ?
• Comment est-ce que les groupes diasporiques peuvent-ils être encouragés a travailler ensemble et à s’intégrer dans des collaborations stratégiques avec les acteurs clés de l’ecosysteme de l’engagement de la diaspora, en incluant le secteur privé et le gouvernement ? 

La méthodologie de la session

 

Cette session commencera avec l’intervention de l’hôte gouvernemental qui partagera leur expérience d’engagement de la diaspora, suivie d’un discours inspirant prononce par un leader mondial sur le sujet.

La session se conclura par la présentation d’un exemple d’organisation diasporique exemplaire et d’une discussion interactive avec les participants pour donner des recommandations pour mieux développer les réseaux de diasporas. Les participants pourront interagir les uns avec les autres à travers la plateforme digitale et pourront aussi partager leurs réflexions pour enrichir le rapport final – ils pourront se mettre en réseau ! Les résultats finaux générés par les interventions des panelistes et des participants seront inclus dans le rapport du sommet et offriront un aperçu pour le « Document final » du SMD. 

Nous nous réjouissons de vous accueillir à cette session pour en apprendre plus sur vos idées et solutions sur la génération de données sur les diasporas et sur les réseaux pour un engagement diasporique réussi !

Intervenants 

CO-HOTE – Gouvernement du Montenegro 

Milica Radojicic

 

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Milica Radojicic est une conseillère indépendante au sein de l’Administration des Diasporas du Monténégro, un corps gouvernemental responsable de toutes les questions relatives à la coopération avec les diasporas. Après avoir obtenu son Master en culture et tourisme de l’université italienne Aldo Moro à Bari, elle est revenue au Monténégro et a commencé à travailler pour la municipalité de Bar, sa ville natale, en tant que conseillère pour les Affaires Étrangères au bureau du maire. Après avoir travaillé plusieures années dans la municipalité de Bar, elle a commencé à travailler au sein de l’Administration des Diasporas du Monténégro. Aujourd’hui, Milica compte presque six ans d’expérience de travail avec les diasporas et elle apprécie ses compétences pour contribuer au renforcement des relations entre les diasporas et leur pays d’origine. Elle est responsable de la réalisation des plans, programmes et projets de l’Administration des Diasporas tout en implémentant des programmes de coopération avec la diaspora monténégrine dans les domaines de la culture, l’éducation, l’économie et du sport. Milica a activement travaille à la rédaction de la Loi sur la Coopération du Monténégro avec les diasporas, ainsi que des règlements sur le même sujet. De plus, elle est responsable pour la conception du contenu et l’organisation de l’évènement « Jours de Diaspora » que l’Administration des Diasporas organise une fois par an. D’autant plus, elle est chargée de l’organisation des sessions annuelles du Conseil pour la Coopération avec les Diaspora et travaille en collaboration avec le concours qui attribue des prix d’Etat aux membres de la diaspora et des organisations.

CO-HOTE – Gouvernement d’Arménie

Nicolas Tavitian

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Nicolas Tavitian est un conseiller auprès du Haut-Commissaire aux Affaires Diasporiques de la République Arménienne. Parallèlement, il mené des recherches avec l’Open University au Royaume-Uni sur les transformations contemporaines de la diaspora arménienne en Europe. 

Jusqu’en décembre 2020, Nicolas était basé à Bruxelles où il présidait la section Européenne d’une des principales organisations mondiales au service de la diaspora arménienne : l’Union générale arménienne de bienfaisance. Cette organisation est en charge d’une multitude de programmes éducatifs, culturels, humanitaires et sociaux. Avec UGAB Europe, Nicolas a aussi établi une coalition d’organisations diasporiques nommée « Une Europe de diasporas », ce qui a permis de multiples projets collaboratifs.

Même si cela fait longtemps que Nicolas travaille avec les diasporas, sa carrière s’est plus généralement concentrée sur l’aide à une meilleure communication entre la société civile et les gouvernements ainsi que le développement de stratégies pour changer les politiques. De plus, il a aussi fondé ou dirigé un nombre de réseaux de sociétés civiles européennes comme par exemple Alliance Européenne des Indigènes, le réseau environnemental parlementaire GLOBE Europe et, plus récemment, UGAB Europe. De surcroit, il siège actuellement dans le Comité d’arméniens en Belgique et a été élu comme conseiller dans la ville belge, Zaventem, de 2012 à 2019.

Nicolas a des Masters en management, mangement environnemental et politiques publiques.

ModeratRICE - Marina Manke, OIM 

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Marina Manke dirige la division mobilité du travail et développement humain dans le département de Management des migrations, dans les bureaux de l’OIM à Genève. Elle a rejoint l’OMM en 2004 en étant une spécialiste des données migratoires au centre de coopération technique de Vienne pour l’Europe et l’Asie centrale. Aujourd’hui la gouvernance de la migration est devenue son aire de spécialité, comme le démontre sa participation à l’écriture de publications comme « Partage de données – où commencer », « Profiles de Migration – Tirer le meilleur du processus ». Marian intervient aussi en tant qu’experte au niveau international national. Étant aussi une formatrice des essentiels du management de la migration, Marina conseille les gouvernements, le secteur privé, l’académie et la société civile sur les sujets relies à la migration. Elle a aussi dirigé un programme de coopération a grande échelle finance par l’UE, les EUA, la Suisse et d’autres partenaires. Dernièrement, Marina s’est tournée vers l’étude du lien entre la migration et le développement durable, tout en prenant en compte les crises, les désastres, le commerce et les investissements, l’intégration et la cohésion sociale, ainsi que l’inclusion digitale et l’engagement des diasporas. Marina Manke siège dans des comités comme Global Skills Partnership for Migration avec l’OIT, ITUC, IOE, l’UNESCO et aussi en collaboration avec le réseau des NU sur la migration. Elle détient un diplôme de linguistiques et de philologie anglaise de l’université de Samara State, et aussi un M.A en sciences politiques de l’université d’Europe centrale, et finalement un Doctorat en relations internationales de l’université de Cambridge.

CONFERENCIERE PRINCIPALE - MICHAELLA VANORE, UNU-MERIT

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Dr. Michaella Vanore est chargée de recherche a l’université des Nations Unies-MERIT et a l’université de Maastricht, ou elle travaille depuis 12 ans comme chercheuse et est chargée de conférences, avec un intérêt particulier sur la migration et le développement. Dans le cadre de son travail à l’École de Gouvernance, Michaella a exploré de multiples impacts des diasporas sur le développement de leurs pays d’origine ou de résidence, et plus particulièrement en étudiant le rôle des diasporas dans le soutien au développement du commerce et du secteur privé. Elle a conseillé de gouvernements sur l’élaboration de politiques et des programmes sur le développement de l’engagement diasporique. Récemment, Michaella a aussi soutenu l’OIM dans le développement d’une boite a outils pour la cartographie des diasporas, cette boite comprend un ensemble d’outils et de procédures qui permettent un soutien aux commanditaires et exécutants de cartes de diasporas à générer des données fiables et comparables en employant une variété de méthodes et outils. Au-delà des diasporas et du développement, la recherche de Michaella inclut aussi la compréhension du rôle de la migration des parents dans la construction du bien-être des enfants non mobiles, la migration des jeunes et dans la protection sociale axée sur les jeunes.

ORGANISATION DE LA DIASPORA - VARTAN MARASHLYAN, FONDATION REPEAT ARMENIA

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Vantan Marashlyan est né à Erevan et est revenu en Arménie en 2010 après avoir vécu à Moscou pendant plus de 25 ans.

En 2012, il est devenu le cofondateur et le directeur exécutif de la Fondation Repat Armenia - une organisation non gouvernementale et non commerciale visant à promouvoir un rapatriement à fort impact en Arménie et à faire participer les Arméniens de la diaspora à la vie de leur pays. Avant la création de RepatArmenia, il était vice-ministre de la Diaspora et s'occupait plus particulièrement du rapatriement et des programmes pour la jeunesse, de la stratégie de sensibilisation, de l'école d'été pour les jeunes leaders de la diaspora et des professionnels des médias.

Vartan est titulaire d'un doctorat en économie de l'université d'État de Moscou. Il est chargé du cours d'analyse comparative des diasporas en Arménie et expert des relations entre les diasporas et les États, en se concentrant sur l'expérience internationale des relations entre les États et les diasporas, les politiques de rapatriement et d'intégration et l'identité arménienne. Vartan a également travaillé en tant que conseiller économique auprès du ministère britannique du développement international en Russie. Son expérience dans le secteur privé comprend le développement immobilier et la banque, travaillant en Russie pour des sociétés telles que Severstal Group, Promsvyazbank, Gasprombank et Norman Asset Management. 


 

 

 

 

 

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